Semaine 2 - Janvier 2016

Toute l'équipe vous souhaite une très belle année 2016 pleine de navigations lointaines



Des planches de bois à la dérive au large de Guernesey

La préfecture maritime de la Manche - mer du Nord appelle à la plus grande prudence les navigateurs compte-tenu de la présence de madriers de bois à la dérive, à l'ouest de l'Ile de Guernesey.

Ces planches, d’une longueur de 4 à 6m, constituent une partie de la cargaison que le navire KONINGSBORG a perdue le 31 décembre 2015, alors qu’il se trouvait à l’ouest de l’Ile d’Ouessant.

Un vol de l’hélicoptère EC-225 de la Marine nationale, stationné à Maupertus (50), a permis de localiser en milieu d’après-midi la zone de dérive des madriers, qui se trouve à environ 10 nautiques (18,5 km) à l’ouest de l’Ile de Gernesey, et s’étale sur un périmètre de 10 nautiques sur 3.   

Des avis urgents aux navigateurs ont été émis par les préfectures maritimes de la Manche - mer du Nord et de l’Atlantique. Les CROSS Jobourg et Corsen diffusent sur VHF des messages d’alerte aux navigateurs dans la zone.

Les usagers sont invités à effectuer une veille attentive et à faire preuve de prudence dans ce secteur où les conditions météorologiques sont, de surcroît, difficiles.  

La préfecture maritime de la Manche – mer du Nord suit avec vigilance l’évolution de cette dérive.

Communiqué de la préfecture maritime, 05/01/15

 

 



 

 

 

 

OCEAN CLEAN UP

             un premier test au Pays-Bas

 

 

 

 

 

 

 

 

Boyan Salat n’a que 20 ans mais il a eu une idée qui va peut-être permettre de soulager les océans du fléau des déchets plastiques. Le jeune Néerlandais a lancé, l’année dernière, l’idée d’un grand filet, tendu depuis la surface vers le fond, qui pourrait concentrer les déchets en utilisant les courants naturels de l’océan. Un dispositif de récupération permettrait ensuite de les stocker en vue de leur traitement à terre. Repérée sur Internet, l’idée a été largement relayée puis soutenue par des financements participatifs, qui ont permis de créer une entreprise, Ocean Clean-Up.

Les ingénieurs, chargés de construire le filet imaginé par Boyan Salat, ont commencé par des tests en bassin de carène. Ils vont maintenant passer aux conditions réelles en installant, au printemps, un filet pilote de 100 mètres de long à 23 km de la côte néerlandaise. Equipé de caméras et de censeurs, il va servir à l’étude de ses mouvements dans les vagues et les courants.

 

En fin d’année, c’est un filet de 2000 mètres qui va être installé devant l’île japonaise de Tsushima.

Le dispositif du filet (© OCEAN CLEAN UP)

 

 


 

 

Hélitreuillé près des Açores, Meilhat retrouve son bateau en Irlande

Voile - Publié le 05/01/2016 à 21:36 ·         (Ouest-France)

 

·         Le navire de Paul Meilhat, abandonné au large des Açores, a été localisé au sud de l'Irlande. | Photo : Google

A la dérive depuis le 15 décembre, le bateau de Paul Meilhat, SMA, a été localisé au sud de l'Irlande. Toujours mâté, deux personnes le préparent pour rejoindre un port.

Cela faisait presque un mois que Paul Meilhat était à la recherche de son monocoque de 60 pieds, SMA, qu'il avait dû abandonner au large des Açores durant la transat Saint-Barth-Port-la-Forêt. Blessé, le skipper avait été hélitreuillé laissant son embarcation au gré des flots.

Le 5 janvier, SMA est enfin localisé ! À flot, toujours mâté, le bateau a dérivé jusqu'au sud de l'Irlande. Deux opérations ont été lancées afin de rejoindre l'embarcation. Deux personnes sont montées à bord afin de la préparer à aller rejoindre un port. 

 


Fin des missions de sauvetage en mer pour les hélicoptères de la Royal Navy

 

Après l’abandon progressif desremorqueurs de sauvetage qui étaient affrétés par lesautorités britanniques, une nouvelle page d’histoire se tourne pour le secours en mer de l’autre côté de la Manche. 40 ans après son implantation sur la base anglaise de Culdrose, à partir de laquelle il a réalisé quelques 9000 interventions et sauvé 15.000 vies, l’escadron 771 de la Royal Navy, spécialisé dans le sauvetage maritime, vient de cesser ses opérations et vaêtre dissous. Sa mission est désormais assurée par une société privée, Bristow Helicopters, qui travaille directement avec la Maritime and Coastguard Agency(MCA). Celle-ci disposait auparavant d’un corps aérien, qui oeuvrait avec la Royal Navy et a déjà été privatisé.

 

Contrat de service avec une société privée

 

Bristow Helicopters a signé en mars 2013  un contrat de 10 ans avec le ministère britannique des Transports pour des prestations de sauvetage et s’implante progressivement sur 10 nouvelles bases à travers le royaume. Les opérations ont débuté en avril 2015 à

partir des aéroports d’Humberside et Inverness, en juillet à Caernarfon, en août Lydd et à St Athan en octobre. Deux nouvelles implantations voient le jour

ce mois-ci sur les aéroports de Prestwick et Newquay. Ce dernier, situé au sud-ouest de l’Angleterre, vient de recevoir deux nouveaux hélicoptères Sikorski S-92. Ce sont eux qui succèdent aux vénérables Sea King Mk 5 de

l’escadron 771, installé plus au sud, côté Manche.

Passage de témoin entre le 771 et Bristow (© : ROYAL NAVY)

 

Alors que le sauvetage en mer par hélicoptère nécessite de l’expérience et un savoir-faire très pointu, enparticulier lorsque les conditions météo sont mauvaises, des échanges ont eu lieu entre les marins britanniques et les personnels de Bristow Helicopters. La société, qui ouvrira d’ici 2017 avec le service britannique de garde-côtes trois dernières bases à Lee-on-Solent, Stornoway et Sumburgh, a d’ailleurs embauché un certain nombre d’anciens équipages de la Royal Navy pour conserverles compétences et  l'efficacité du service.

 

Une histoire qui remonte à la seconde

guerre mondiale

Créé en mai 1939 à Lee-on-Solent, près de Portsmouth, l’escadron 771 est l'un des plus connus de la Fleet Air

Arm. Il a fait ses débuts avec des avions torpilleurs Fairey Swordfish, embarqués sur les porte-avions britanniques et qui ont participé à différents

combats pendant la seconde guerre mondiale, s’illustrant notamment par leur action décisive contre le cuirassé allemand Bismarck en mai 1941 (dont le

gouvernail est détruit par une torpille de Swordfish, permettant à la Home Fleet de l'amiral Tovey de le rattraper et de le couler).

 

 



Action pionnière dans les techniques SAR

 

En 1945, le 771 devient le premier escadron britannique à mettre en œuvre des hélicoptères, en l’occurrence les

rustiques Sikorski R-4 Hoverfly. Dissoute en 1955, la formation fut réactivée en 1961 sur la base aéronavale de Portland pour assurer des missions de formation et d’entrainement sur hélicoptères. C’est là que l’escadron va commencer à développer des techniques de recherche et de sauvetage (SAR), dont le treuillage, le déploiement de plongeurs et le ravitaillement en vol. Il

dispose alors d’hélicoptères Westland Whirlwind.

 

 

Des Wessex en 1967 et des Sea King 20 ans

plus tard

 

En 1967, l’escadron, qui avait été brièvement absorbé par le 829 trois ans plus tôt, est reformé avec de nouveaux

appareils, des Wessex. Il a alors une double mission : le sauvetage en mer et la lutte anti-sous-marine. En 1974, l’unité, qui ne gardera que sa fonction SAR (avec quelques intermèdes et compléments comme le transport de troupes pendant la guerre des Malouines en 1982 et l’entrainement à la lutte ASM au début des années 2000) s’installe définitivement à Culdrose. Le 771

reçoit ses Sea King en 1987.

200 opérations de sauvetage chaque année

Maintenant une alerte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, il était chargé des missions de secours en mer à longue

distance quelque soient les conditions météo. Capable d’intervenir à 200 milles de sa base, l’escadron pouvait mettre en œuvre un hélicoptère en 15 minutes de

jour et trois quart d’heures la nuit. Evacuations et assistances médicales aux pêcheurs, marins et passagers de navires, recherche et récupération de

naufragés… l’escadron, aussi connu sous le nom d'« Ace of Clubs », d'où la présence d'un as de trèfle peint sur la carlingue de ses appareils, réalisait quelques 200 opérations de sauvetage chaque année.



 

Attention, la carte marine passe à table

 

Prendre le cap de la pointe de son couteau ou poser son verre sur le phare du bout de la jetée : voilà la proposition de ces nappes imprimées avec les cartes du SHOM.

Marre de manger face à des ancres ou roses des vents stylisées ? Et si vous profitiez du temps du repas pour faire la nav' ? Certes, c'est une boutade, les nappes imprimées avec la carte du SHOM ne sont pas à utiliser pour vous guider vers le port. Mais l'idée est bonne, surtout esthétique.  

C'est Jean-Robin Gaillet responsable de la société Topoplastic qui l'a eu. À partir des fichiers du SHOM, il a réalisé 2 nappes en impression grand teint sur coton 115 g. Protégées contre les taches par une enduction, ces nappes sont lavables et disponibles en 105 x 150 cm. 

Deux modèles sont proposés : le premier avec une carte de la pointe Bretagne (de l'estuaire de la Loire à la presqu'île du Cotentin), la seconde représente la Méditerranée (de Marseille au Sud corse). Chacune de ces cartes a été agrémentée d'une rose des vents et d'un cartouche mettant en exergue le golfe du Morbihan ou les îles Lavezzi. Une petite illustration avec la symbolique des cardinales agrémente le graphisme. 

Disponibles à 99,00 €, ces nappes seront adaptées tant pour la table du carré que pour celle de la salle à manger. Déjà qu'un bon repas fait plaisir, le partager sur une carte marine le sublimera !

Bateaux.com