Crise des migrants: l'OTAN envoie une force navale en mer Egée

© OTAN

Le 11 février, à l’occasion d’une réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN, l’organisation

a décidé de dépêcher en mer Egée une force navale chargée d’appuyer les moyens européens engagés dans la gestion des flux de migrants et réfugiés. Le Standing

Nato Maritime Group 2 (SNMG 2), l’un des groupes navals permanents de l’Alliance, a été choisi pour remplir cette mission. Cette force navale, qui

doit être sur zone cette semaine, est actuellement composée des frégates Libeccio (Italie), Fredericton (Canada), Barbaros (Turquie) et Salamis (Grèce)

ainsi que du bâtiment logistique Bonn (Allemagne). Elle sera renforcée par des moyens aériens de l’OTAN.

 

Améliorer la surveillance de la zone

 

Sa mission n’est pas d’intervenir directement contre les passeurs ou embarcations chargées de migrants mais d’améliorer la surveillance entre la Turquie et la Grèce afin de repérer les

mouvements de bateaux et recueillir de précieux renseignements. Ceux-ci seront transmis à Frontex, l’agence européenne de protection aux frontières extérieures de l’UE, qui dispose de moyens sur zone et collabore avec les

garde-côtes locaux chargés de la lutte contre l’immigration clandestine.

S’ils sont amenés à réaliser des sauvetages, les bâtiments du SNMG 2 ramèneront les personnes recueillies en Turquie.

Mer et Marine


Biarritz: une nouvelle convention dédiée aux EMR

Seanergy, une nouvelle convention internationale dédiée aux énergies marines renouvelables,

tiendra sa première édition les 1er et 2 juin

à Biarritz. Eolien posé et flottant, hydrolien, solaire flottant, houlomoteur…

« A l’heure où la COP21 vient de fermer ses portes, c’est aujourd’hui que tout s’accélère ! La filière des EMR est sans conteste un secteur d’avenir au service de la transition énergétique, créateur de croissance et d’emplois durables tant en France qu’au niveau mondial », explique Marc Lafosse, président de Bluesign, organisateur de Seanergy.

 

La Convention compte réunir 200 exposants et plus de 3000 acteurs internationaux de la filière EMR (industriels, PME, institutionnels, énergéticiens, centres de recherche…), autour d’un espace d’exposition, de conférences, de rendez-vous d’affaires et de visites de sites industriels. L'objectif est de renforcer les synergies entre tous les acteurs de cette filière, accélérer sa structuration et promouvoir son développement, en France et dans le monde.

Seanergy se positionne ainsi à la fois comme un événement : - International : avec l’accueil du « monde des EMR » et l’organisation par l’Enterprise Europe Network, plus grand réseau européen dédié à l'innovation et à l'internationalisation des entreprises, de rendez-vous BtoB faisant se rencontrer l’ensemble des acteurs, quel que soit leur secteur d’activité, leur taille et leur provenance

 

- National : avec la tenue, en préouverture de Seanergy, le mardi 31 mai après-midi, de la 3ème édition des Assises Nationales des Energies Marines, événement politique de haut niveau organisé par le Syndicat des Energies Renouvelables

 

- Inter-régional : avec l’accueil sur l’événement de l’ensemble des régions littorales françaises, de manière à créer des synergies entre les expertises et les compétences propres à chaque territoire.

Seanergy 2016 est organisé en partenariat avec l’Agglomération Côte Basque-Adour et la ville de Biarritz, territoires historiquement tournés vers l’énergie des vagues, la région Aquitaine Poitou-Charentes Limousin, ouverte sur 720 kilomètres de côtes et mobilisée pour le développement économique de la mer ; ainsi que le gouvernement basque Espagnol impliqué sur le site d’essais houlomoteur et éolien flottant BIMEP et sur la centrale pilote à colonne d’eau oscillante de Mutriku.

 

Mer et Marine, en tant que media de référence du monde maritime, est également partenaire de cet évènement.

 

- Plus d'informations sur le site de Seanergy 2016

 

Mer et Marine


L'EMMA MAERSK en rade de Brest



Renvoyé au large pendant la tempête!

 

Arrivé la veille à la pointe Bretagne afin d’entrer en cale sèche chez Damen Shiprepair Brest pour un arrêt technique d’une semaine, le porte-conteneurs géant Emma Maersk s’était mis au mouillage en grande rade en attendant que la forme 3 se libère.

 

Compte tenu de la dégradation des conditions météo, il a été décidé samedi matin de le renvoyer momentanément en mer le temps que passe la tempête. L’Emma Maersk, qui chassait légèrement sur son ancre en début de matinée, a appareillé pour éviter tout risque de dérive vers la presqu'île de Plougastel.

Une fois le coup de vent passé, le navire a rejoint le port de commerce et est entré dans la forme 3. L'Emma Maersk, monstre en cale sèche

 

Le port de Brest accueille jusqu'à vendredi un des plus gros navires au monde, l'Emma Maersk. Un monstre aujourd'hui dépassé par une vingtaine de porte-conteneurs plus imposants encore. Mais une escale qui ne passe pas inaperçue dans le monde de la réparation navale bretonne. Il n'est pas venu à Brest pour un entretien de grande ampleur mais sa présence, depuis la fin de semaine dernière, a son importance pour l'ex-chantier de la Sobrena repris par Damen en avril 2012. Fort de sa cale sèche de 420 m de long et 80 m de large, le chantier du groupe hollandais confirme sa capacité à accueillir les plus grands navires au monde. 398 m, soit l'équivalent de quatre terrains de football mis bout à bout ! Il ne reste plus beaucoup de place dans la cale sèche brestoise, parmi les six plus grandes d'Europe. Une dizaine de mètres à l'avant, une dizaine à l'arrière et juste assez pour refermer la porte.

 

Le spectacle vaut le détour dans la cale remplie comme un oeuf et des ouvriers implacablement renvoyés dans le monde de Lilliput ! « On ne pourrait pas rentrer beaucoup plus grand », concède Robert Magueur, directeur général adjoint de Damen à Brest.

 

Les plus grands porte-conteneurs donnés à 400 m de long pour 59 m de large (triple E) pourraient encore y entrer. Mais le rude marché de la réparation navale est encore largement dominé par les chantiers asiatiques qui continuent

d'assurer les entretiens majeurs de ces navires géants. L'armateur danois a choisi Brest pour une intervention ponctuelle, en dehors des périodes programmées d'entretien. Cette intervention express devrait s'achever vendredi ou samedi.

 

Sept fois le tour de la terre par an

 

Au fond de la cale sèche, le volume de la coque posée sur sa dense ligne de tins donne le tournis. La monumentale hélice de plus de 10 m de diamètre pour 130 tonnes est, pour une fois, figée au bout d'un navire qui boucle chaque année plus de sept fois le tour de la terre (300.000 km par an). Resté à bord, l'équipage est dédié aux opérations

d'entretien et de maintenance sur un navire où tout est démesuré. Le porte-conteneurs, qui a coûté autour de 180 millions de dollars à son lancement en 2006, est capable de transporter jusqu'à 15.500 conteneurs équivalents vingt pieds. Et malgré des mensurations hors normes, il est aujourd'hui dépassé par des cathédrales flottantes de 400 m de longueur, et 75 m de hauteur à pleine charge capable de traverser la planète avec l'équivalent de 19.200 boîtes ! En moins de dix années, l'Emma Maersk, qui était en 2006 le plus grand porte-conteneurs au monde, a été dépassé

par une vingtaine de navires plus imposants encore. C'est dire la  vivacité du marché, malgré un certain alentissement des bénéfices  réalisés dans le milieu du transport maritime depuis quelques années.

 

Pour les Brestois de Damen (197 salariés), ce n'est pas l'ampleur de ce chantier mais bien la capacité d'accueillir ce genre de navire qui importe. Le pétrolier Ti Europe (380 m sur 68 m de large), le porte-conteneurs MSC Bettina (366 m) ou le paquebot Norwegian Epic et ses 329 m de long sont récemment passés par la forme nº3 à Brest, toujours incontournable en France avant la remise en service de sa rivale marseillaise. © Le Télégramme

 

- Plus d’information sur

http://www.letelegramme.fr/economie/damen-brest-monstre-en-cale-seche-17-02-2016-10960717.php


Pas de bar chez mon poissonnier!

Aujourd’hui je n’ai pas trouvé de bar sauvage chez mon poissonnier !!!

Pourquoi un poisson d’une telle noblesse n’est-il plus présent sur son étal ?

J’aimerais quand même pouvoir préparer mes recettes quand je le souhaite! On est au mois de février et j’ai des Invités ce weekend. Comment fais je maintenant?

 

La concentration des bars pour le frai.

 

En tout début d’année, le bar est très présent en pleine mer. Ils se regroupent et sont très faciles à capturer. Ils se rassemblent, car c’est la période du frai. Des concentrations massives de ba r ont lieu actuellement sur des frayères côtières ou hauturières. Ce sont des endroits précis ou les poissons vont pouvoir se  reproduire. Vous comprenez donc que la tentation peut être grande de pêcher sur ces zones. On peut capter beaucoup de poissons et les vendre facilement, car le bar rencontre toujours un franc succès en poissonnerie.

 

Combien de temps ça va durer?

La période de reproduction s’étale largement de  décembre à avril avec un pique massif de la pleine saison de ponte de mi-février à fin mars ou Il peut y avoir des variations interannuelles d’une quinzaine de jours  (début février à mi-avril). Mais la période globale de reproduction s’étale sur quatre mois. Une étude portant sur la reproduction des femelles de bar en Manche Ouest met en évidence l’existence de maturations individuelles variables. La date à laquelle

le stade de ponte serait atteint, ainsi que sa durée, dépendrait de certains critères morphologiques. En particulier la taille, l’âge, et surtout le poids*.

Les plus gros se reproduisant en premier et les petits plus tardivement.

 

Le choix de ne pas vendre de bar.

 

Cela fait plusieurs années maintenant qu’à la poissonnerie, nous ne vendons plus de bar de janvier à fin mars. Et chaque année nous expliquons brièvement notre démarche. Ce n’est pas la meilleure saison. Comme ce n’est pas la meilleure saison  des moules, ni des

fraises, ni des abricots. Il y a un temps pour tout. Le bar à cette période de l’année est tout gonflé d’oeufs ou de laitance et ses qualités gustatives sont moindres que de mai à octobre ou son goût est subtil. Ma foi, la démarche de sortir le bar de l’étal est plutôt bien perçue, surtout quand nous expliquons que c’est la pleine saison de reproduction. D’autant que nous proposons d’autres

poissons nobles comme le turbot ou l’excellente barbue, ou notre sublime coquille Saint-Jacques ou encore la dorade royale et la grise.

Bref tous ceux qui ne se reproduisent pas en cette période hivernale.

Nouvelle mesure Européenne en 2016

 

En décembre 2015, l’Europe a décrété un moratoire sur le bar, c’est-à-dire une interdiction totale de pêche pour certains métiers (càd : type de pêche) et dans certaines zones.

 

Sont concernées : les pêches effectuées dans le nord des eaux européennes (Manche et Mer du Nord )

■=> De février à mars (inclus) :

pour les ligneurs et les fileyeurs

■=> De janvier à juin (inclus) :

pour les chalutiers de plus de 12 m

 

Pour rappel : dans cette zone la taille réglementaire est depuis le mois de septembre 2015 de 42 cm (au lieu de 36 cm précédemment)

 

Le golfe de Gascogne n’est pas concerné par cette mesure Européenne.

 

Oui, mais j’en veux quand même du bar

 

C’est possible, mais dans ce cas choisissez du bar d’élevage. Il est disponible toute l’année et proposé en taille portion.

C’est-à-dire qu’il est généralement vendu avant qu’il n’atteigne sa maturité sexuelle, soit 42cm. Il faut cependant savoir que sa chair est plus  grasse que celle du poisson sauvage. On en trouve d’excellents et bien élevés comme ceux de www.gloriamaris.com

 

J’attends la reprise

 

Le mieux c’est d’attendre la reprise de la pêche par la petite pêche. Les meilleurs qui donnent le top des bars de pêches sont les ligneurs et la petite pêche artisanale qui ont la ferme volonté d’une pêche responsable.

Si vous avez eu un jour le privilège de gouter leur production, vous voyez et ressentez ce que je veux dire.

 

 

 

 

 

*these de Marion Fritsch: Traits biologiques et exploitation du bar commun Dicentrarchus labrax (L.) dans les pêcheries françaises de la Manche et du golfe de Gascogne.

 

Chez mon poissonnier



Bar ligneur du Cotentin


Faute de bar, mangeons de la dorade!


 

 

DORADE EN CROUTE

        DE SEL

 

 

 

 

INGREDIENTS:

1 dorade de 1 kg-1kg200

3 kg de sel gris

1 cuiller à café de cumin, poivre

bouquet garni.

 

RECETTE pour 4 personnes

 

Préchauffer

le four à 220°.

Vider la dorade mais ne pas l’écailler.

.Mettre le bouquet garni à l’intérieur.

Prendre un plat à four de la dimension du poisson et tapisser entièrement le fond d’une couche de gros sel. Poser dessus la dorade, poivrer et saupoudrer de cumin.

Recouvrir complètement la dorade de gros sel.

Cuire

environ 40 minutes jusqu’à ce que le sel forme une carapace. Ne pas ouvrir le four pendant ces 40 mn.

Laisser la dorade en attente 5 minutes avant de casser la croûte.

Enlever la peau qui a bien protégé les filets pendant la cuisson et servir nature ou avec une sauce de votre choix. (Beurre blanc ou sauce vierge à la saison des tomates!)

 

Cette cuisson en croûte de sel est valable pour d'autres poissons tels que le bar...ou le poulet !)

 

      DORADE EN    

      PAPILLOTTE

 

 

 

 

 

 

INGREDIENTS

1 dorade de1,2kg environ, 1 citron,

2 gousses d’ail ,

4 branches de persil,

4 branches de basilic,

1 tomate,

3 cuillers à soupe d’huile d’olive, sel, poivre .

 

RECETTE pour 4 personnes

 

Préchauffer le four à 220°

.Vider la dorade,  l'écailler et la poser sur une grande feuille de papier aluminium.

Saler , poivrer et arroser de jus de citron.

Refermer la papillote et cuire la dorade 30 minutes.

Pendant ce temps préparer la sauce.

Peler épépiner la tomate, (hors saison utiliser des cubes de tomate stérilisés)

éplucher les gousses d’ail. Les mettre dans un mixer avec le persil, le basilic . Bien écraser puis ajouter l’huile, le sel le poivre.

Dès que la dorade est cuite, ouvrir délicatement la papillote, verser le jus de cuisson du poisson sur la sauce préparée.

Servir la papillote ouverte.

La peau s’enlève toute seule et il est très facile de servir par filets.



Ecole Nationale de Voile: beaucoup d'inquiétudes

 

 

Isabelle  Eynaudi, directrice de l'École nationale de voile et des sports nautiques, vient d'être remerciée par sa hiérarchie. De quoi susciter des inquiétudes sur

l'avenir de la structure, alors que se tient le conseil d'amninistration, lundi. Le conseil d'administration de l'École nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN) du lundi 29 février s'annonce particulier. Il se fera sans Isabelle Eynaudi, la directrice ayant été

remerciée par sa hiérarchie (Le Télégramme du 13 février, rubrique voile). Les inquiétudes sur l'avenir de l'école sont du même coup ravivées. Isabelle Eynaudi a été avertie le jeudi 11 février par sa hiérarchie, qu'elle devrait quitter ses fonctions à l'ENVSN à compter du 31 mars. Une annonce brutale et

inattendue pour l'intéressée, qui ne présentera donc pas lundi les orientations et les projets pour lesquels elle a travaillé. Interrogée sur la décision du ministère, Isabelle Eynaudi a évoqué son devoir de réserve.

 

Laurence Le Duvéhat indignée

 

Ses deux adjoints assurent la direction pour le moment. Et si un recrutement est en cours et figure sur le portail de la

fonction publique depuis le 12 février, les inquiétudes se font vives.

Du côté de la municipalité, le maire Laurence Le Duvéhat ne cache pas son intention de prendre la parole, lundi, pour marquer son indignation face au départ prématuré de la directrice : « L'arrivée d'Isabelle Eynaudi, en juillet 2013, ne pouvait que susciter les plus vives espérances, explique l'élue. Efficace et créative, elle a su très vite, en dépit de nombreuses difficultés et de tension sociale, mener des actions significatives, notamment en liant de nombreux partenariats locaux et nationaux ». Certaines associations ont également exprimé leur désappointement, mais bien au-delà de cette mutation, c'est l'avenir de l'ENVSN qui les préoccupe. « Cela laisse planer les plus grandes incertitudes », soutient François Walfard, président de la Fédération des associations de protection de la baie de Quiberon et du Grand-site dunaire. Quels sont réellement les objectifs du ministère ? Déjà en 2011, l'Inspection générale de la jeunesse et des sports avait alerté sur l'importance de « justifier son existence de l'ENVSN par des activités traduisant une plus-value incontestable et incontestée [...]pour éviter une fermeture à très court terme ». Pour l'association, cette interpellation pressante est plus que jamais d'actualité, alors que ses membres sont très attachés à l'existence de l'ENVSN (premier employeur de la commune), et sensible à l'image internationale de l'excellence française en matière de voile qu'elle représente.

© Le Télégramme


L'Aquarius: sauver les migrants en Méditerranée

 

A l’issue des derniers préparatifs, le navire affrété par l’association SOS Méditerranée a quitté Marseille samedi

soir pour se positionner au large des côtes libyennes. L’Aquarius va d’abord

évoluer vers Palerme avant de rallier Lampedusa. Construit en 1977, cet ancien patrouilleur des pêches allemand, reconverti ensuite en navire de survey,

pourra accueillir jusqu’à 500 naufragés. Pour mener à bien ses opérations, qui pourront débuter  dès cette semaine, le navire de 77 mètres a embarqué 8 tonnes

de fret, avec en particulier de la nourriture, de l’eau et des couvertures de survie, qui seront distribuées sous forme de kits aux migrants.  

Un poste médical a également été aménagé, avec le concours de Médecins du Monde, qui déploie une équipe à bord.

Les naufragés bénéficieront d’une consultation à leur arrivée et ceux qui nécessitent des soins pourront être pris en charge avant, si besoin, d’être évacués, par exemple par hélicoptère, si leur état de santé l’impose.

L’Aquarius va réaliser des missions d’environ trois semaines en mer, au plus près des zones à risque. Il se mettra à la disposition des autorités italiennes, en charge via le MRCC de Rome de la coordination du sauvetage des migrants en Méditerranée centrale. Une fois les naufragés recueillis, ils pourront rester quelques jours à bord, le temps d’être débarqués en Italie, le choix du port étant là aussi du ressort des autorités italiennes.

Chargement du fret humanitaire

 

 

 

 

Créée par le capitaine allemand Klaus Vogel et la Française Sophie Beau, qui avait auparavant œuvré pour différentes ONG, comme Médecins Sans Frontières et Médecins du Monde, SOS Méditerranée a pour but de renforcer les moyens de sauvetage au large de la Libye. Là où plus de 3700 hommes, femmes et enfants ont péri l’an dernier en tentant de rejoindre l’Europe.

 

L’association, qui fonctionne uniquement grâce aux dons privés, a pour le moment rassemblé près d’un million d’euros, de quoi financer les trois premiers mois de campagne de l’Aquarius.

 

C’est pourquoi l’appel aux donateurs se poursuit afin de permettre au navire de rester sur zone pendant toute la saison, sachant que les départs depuis les côtes libyennes vont reprendre massivement au printemps avec l’amélioration des conditions météorologiques.

 

Voir le site SOS Méditerranée: http://sosmediterranee.org/?lang=fr

 

 

Mer et Marine



Le Modern Express a été redressé!

 

Le roulier Modern Express, entré au port de Bilbao le 3 février après une semaine de dérive en Atlantique, a été redressé le mardi 22 février.

 

Il était arrivé au port avec une gîte de plus de 50 degrés. Smit Salvage considère donc l’opération terminée et

a restitué le navire à son propriétaire, Cido Shipping, le 22 février à 16 h 35.

 

D’après les informations dont nous disposons, une

grande quantité d’eau aurait été pompée de la machine et des ponts 5 et 7, ce qui expliquerait la forte gîte du

 

navire. La provenance de toute cette eau n’est pas encore expliquée, mais aucune brèche n’apparaît sur la coque côté

tribord, désormais sortie de l’eau.

 

Le ripage de cargaison ne serait donc toujours pas la cause de l’accident. Dès lors, l’affréteur va pouvoir travailler main dans la main avec son P&I club, puisque le ripage fait partie des clauses d’exclusion de prise en charge par le P&I

 

Le Marin du 23 02 2016


Océans: ça monte, ça monte!

La température moyenne a crû d'un degré depuis la fin du XIXe siècle. Ce degré supplémentaire a fait monter de 14 cm le niveau des océans.

 

Il ne s'agit pas d'une révolution en soi, mais d'une  confirmation scientifique de plus : une nouvelle étude américaine, publiée lundi, montre que le niveau des océans a monté plus rapidement au cours du XXe siècle que durant les trois derniers millénaires. En

cause : le changement climatique. Et le phénomène s'est encore accéléré depuis une vingtaine d'années.

 

Entre 1900 et 2000, les océans et les mers de la planète ont monté d'environ 14 centimètres sous l'effet de la fonte des glaces, notamment dans  l'Arctique. C'est ce qu'ont relevé les chercheurs dont les travaux viennent

d'être publiés dans les comptes rendus de l'Académie américaine des sciences. Ces climatologues estiment que, sans la hausse de la température planétaire

observée depuis le début de l'ère industrielle, la montée des océans aurait été moitié moindre au XXe siècle.

Le siècle dernier « a été extraordinaire, comparé aux trois derniers millénaires, et la montée des océans s'est même accélérée ces vingt dernières années », souligne Robert Kopp, professeur adjoint au département des sciences de la Terre de l'université Rutgers (État du New Jersey).

 

 

D'après l'étude publiée lundi, qui s'est appuyée sur une nouvelle approche statistique mise au point à l'université de Harvard (Massachusetts), les océans

ont baissé d'environ huit centimètres entre l'an mille et 1400, période marquée par un refroidissement planétaire de 0,2 degré Celsius.

« Il est frappant de voir une telle variation du niveau des océans liée à un aussi léger coup de froid du globe », pointe le professeur Kopp.

Actuellement, la température mondiale moyenne est d'un degré Celsius plus élevée qu'à la fin du XIX e siècle, ajoute-t-il.

 

Des projections plus exactes

 

Pour déterminer l'évolution du niveau des océans pendant les trois derniers millénaires, les scientifiques ont compilé de nouvelles données géologiques,

des indicateurs de l'élévation des eaux, comme les marais et les récifs coralliens, et des sites  archéologiques. Ils ont également utilisé des relevés

sur les marées à 66 endroits du globe, au long des 300 dernières années. « Ces estimations précises de la variation du niveau des océans au cours des 30

derniers siècles permettent de parvenir à des projections plus exactes », explique Andrew Kemp, professeur des sciences océaniques et de la Terre à

l'université Tufts (Massachusetts). Les chercheurs ont ainsi estimé que le niveau des océans va « très probablement monter de 51 cm à 1,3 mètre, durant ce

siècle, si le monde continue à dépendre, dans une aussi large mesure, des énergies fossiles ».

Le 12 décembre, 195 pays ont approuvé l'accord de Paris qui prévoit notamment de contenir la hausse des températures à deux degrés par rapport à l'ère pré-industrielle. Si ces engagements conduisaient à une élimination progressive du charbon et des hydrocarbures, cette augmentation pourrait,

peut-être, n'atteindre qu'entre 24 et 60 cm, selon cette étude.

 

« Les glaces fondent plus vite »

 

« Ces nouvelles données sur le niveau des océans confirment, une fois de plus, combien cette période moderne de réchauffement est inhabituelle car elle est due à nos gaz à effet de serre », souligne Stefan Rahmstorf, professeur d'océanographie à l'Institut de recherche sur l'impact du climat, de Postdam, en Allemagne. « Elles montrent que l'impact le plus dangereux de la montée des es océans, qui est bien engagée », pointe-t-il. « Les glaces fondent plus vite quand les températures montent, c'est de la physique élémentaire », insiste-t-il. Selon un rapport distinct publié lundi, sans le réchauffement de la planète depuis le début de l'ère industrielle, et ses effets sur l'élévation des océans, plus de la moitié des 8.000 inondations sur la côte est des États-Unis, depuis 1950, ne se seraient pas produites.

 

 

 

 

En près de 300 ans, le niveau de la mer a

augmenté de près de 30 cm à Brest, selon les relevés du Service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom).

 

 

 

 

 

Laurent Labeyrie. «Il faut d'ores et déjà penser à s'adapter»

 

Les conclusions de cette étude de climatologues américains vous surprennent-elles ?Non, c'est une approche différente de celle du Giec (*) mais complémentaire et qui donne les mêmes résultats. Celle privilégiée par Robert Kopp est d 'analyser statistiquement, en détail, les changements intervenus jusqu'à maintenant et d'en tirer une relation moyenne entre changements du niveau de la mer et changement de température.

 

Une montée des eaux d'un mètre, c'est un minimum ou un maximum ?

 

Un mètre, c'est le minimum, basé sur les tendances actuelles. Ça, c'est ce qui va se passer à court terme. En revanche, cette étude ne prend pas en compte les observations faites dans un passé plus lointain. Dans ce cas-là, ce n'est pas La chaleur qui a déjà pénétré dans les masses de glaces polaires, au Groenland et en Antarctique, va finir, après quelques centaines d'années, par les déstabiliser. La fonte sera alors beaucoup plus rapide. Mais la précision que l'on a sur les données anciennes fait que l'on n'est pas capable de dire si ça va se produire dans 200 ans ou dans 300 ans. De toute

façon, ça ne sera pas cinq mètres en 2100 car il y a l'inertie des glaces. Pour l'instant, elles ne commencent à fondre qu'en surface.

 

Quelles conséquences pour la Bretagne ?

 

Toutes les zones où l'on a construit en bordure des anciens marais littoraux qui étaient protégés par des dunes sont dangereuses. Autour, par exemple, de la

petite mer de Gâvres, du côté de Carnac, sur la Presqu'île de Rhuys. Ce sont des zones où il y a des constructions proches du niveau zéro cartographique de la mer, c'est-à-dire sous trois mètres par rapport aux hautes mers. On connaît déjà les risques en cas de grosses tempêtes mais ils vont forcément augmenter du fait de la montée du niveau de la mer. En Bretagne Nord, il y a aussi de

telles zones. Les ports actuels ne seront probablement plus utilisables dans 100 ou 200ans.

 

 Que faire, face à cette évolution qui paraît inéluctable ?

 

La réponse de base est de réduire au maximum les émissions de gaz carbonique, car plus on les réduira, plus l'évolution sera lente mais il faut penser d'ores

et déjà à s'adapter. Il faut arrêter de construire dans ces zones et, si l'on a construit, il faut impérativement se protéger. On le peut.

(*) Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.

 

Une partie de la montée des eaux est absorbée

 

Selon une étude de la Nasa publiée, début février, dans la revue Science, le fait que la surface terrestre soit de plus en plus chaude et sèche a eu pour conséquence, depuis une qunzaine d'années, d'absorber environ 20 % de l'eau supplémentaire produite par la montée des océans.

C'est ce qu'ont montré des relevés réalisés par deux satellites de la Nasa depuis 2002. Les continents ont ainsi absorbé et emmagasiné 3.200 milliards de tonnes d'eau en plus dans leurs sols et dans leurs lacs souterrains.

Cette captation, précise la Nasa, représente à peu près le volume du lac Huron, aux États-Unis, qui est le septième le plus vaste au monde.

 

 

 

 

 

 

© Le Télégramme

 

 

 

 

 



Phare de Tevennec: le grand départ


Tévennec: la fin d'une longue attente

Marc Pointud

, président de la Société Nationale pour le Patrimoine des Phares et Balises, s'apprête à vivre deux mois seul dans l'un des endroits les plus inhospitalié,

le phare de Tévennec, situé au large de la pointe du Raz dans le Finistère.

 

Il devait y séjourner cet automne, en octobre et novembre, puis le voyage a été reporté de mois en mois.

C’est finalement ce samedi que Marc Pointud va entamer sa résidence de deux mois sur le phare de Tévennec, situé à une petite dizaine de kilomètres au nord-ouest de la pointe du Van.

Le président de la Société nationale pour le patrimoine des phares et balises sera hélitreuillé en début d’après-midi car l’accès par mer est impossible.

Rappelons que l'association a décidé de réaménager la maison-phare, dont elle a obtenu la concession pour dix ans par l’administration, pour en faire une résidence d’artiste. Pour faire taire les sceptiques, Marc Pointud a tout simplement lancé l’idée d’un séjour de deux mois lors de la période la plus hostile.

Marc Pointud , président de la Société Nationale pour le Patrimoine des Phares et Balises, s'apprête à vivre deux mois

seul dans l'un des endroits les plus inhospitalié, le phare de Tévennec, situé au large de la pointe du Raz dans le Finistère.

Les aléas de la préparation d’un site définitivement inaccessible pour le commun des mortels ont finalement donné une nouvelle dimension au projet qui fédère aussi bien d’anciens gardiens de phare que des artistes, des marins ou des rêveurs.

 

Seul pour deux mois

 

Ce samedi(27 02) après-midi,  Marc Pointud sera hélitreuillé sur le caillou depuis la baie des Trépassés. L’hélicoptère fera un deuxième voyage pour débarquer les derniers vivres et outillages. Il sera ensuite seul pour deux mois, sans risque d’être dérangé.

 

Aujourd’hui, le président de la SNBP, installé à demeure dans un Cap Sizun dont il s’est approprié l’inaltérable caractère, ouvrira une nouvelle page dans la légende de Tévennec.

© Le Télégramme

 


La légende: un phare hanté!

A ses risques et périls, le président de la Société nationale pour le patrimoine des phares et balises (SNPB), Marc Pointud, a décidé de vivre deux mois dans le célèbre phare où se sont succédé des drames jusqu'à son abandon en 1910. Un endroit maudit, mais que l'homme courageux entend restaurer.

 

Le phare du Tévennec est-il un repaire de fantômes abyssaux et autres démons marins ?

 

Depuis sa construction en 1869, le phare traîne derrière lui une réputation mortifère quasiment mystique : le bâtiment finistérien serait maudit. De nombreux récits de coups de folie des gardiens, de mystérieuses morts à répétition ou encore de cris lugubres qui sourdaient de ses entrailles émaillent son histoire, jusqu'à son abandon en 1910.

 

Un lieu légendaire

 

Toutefois, il en faut plus pour effrayer Marc Pointud. Le président de la Société nationale pour le patrimoine des phares et balises (SNPB) passera deux mois sur le rocher en octobre et novembre prochains. Son but : écrire un livre à l'issue de sa périlleuse aventure, dont les fonds serviront à la restauration de ce lieu devenu légendaire. Un projet participatif a déjà été lancé et les contributeurs peuvent aider l'association (mymajorcompany.com/lumiere-sur-tevennec).

En attendant, le courageux président pourra déjà fournir l'explication des cris entendus à Tévennec : des recherches sous-marines ont révélé l'existence d'une grotte sous-marine. Le vent s'échappant par les failles des roches serait à l'origine de ces cris déchirants, que beaucoup associaient aux supplications des innombrables naufragés de cette pointe de la Bretagne à travers l'Histoire. C'est toujours ça...

 

© Le  Télégramme Mai 2015


Citoyens bleus

 

L'océanographie du futur?

 

Des "citoyens bleus" avides de contribuer à une meilleure connaissance des océans, sillonnant les mers à bord de leurs voiliers et réalisant au passage observations, mesures et collectes pour le plus grand bonheur des chercheurs. "On va vraiment vers une océanographie citoyenne, j'en suis persuadé", assure à Colomban de Vargas, directeur de recherche au CNRS et à l'origine du premier programme d'océanographie biologique citoyenne au monde baptisé Plankton Planet.

 

Les opérations de sciences participatives, qui visent à inciter le public à collecter des données dans le cadre d'une démarche scientifique, se développent depuis quelques années. Actuellement, il existe en France près de 200 projets, aux échelles nationales et locales pour la faune et la flore, les espèces terrestres et marines, selon le Collectif national sciences participatives (CNSP).

 

Cependant, en mer les observations sont plus difficiles à obtenir, notamment loin des côtes, d'où, désormais, les appels à la population. "Le mouvement est assez récent, mais il s'intensifie", assure Patrick Poupon, directeur du Pôle mer Bretagne Atlantique, qui fédère un réseau de plus de 300 membres, entre grands groupes, PME et centres de recherche et de formation.

 

Parmi ceux-ci, l'entreprise SailingOne a développé le programme OceanoScientific, labellisé par le pôle dans le cadre d'un consortium privé-public pour répondre aux besoins de la communauté scientifique internationale dans le domaine du changement climatique. Il s'agit de lui fournir, à titre gratuit, des données nécessaires à l'étude des propriétés physiques et biochimiques de l'interface océan-atmosphère, dans les zones maritimes peu ou pas explorées.

 

Comment ? En mettant à disposition des coureurs au large et des plaisanciers au long cours un matériel d'acquisition et de transmission automatiques --par satellite-- d'une douzaine de paramètres, un développement sans équivalent au niveau mondial

 

."Démultiplication de l'effort"

 

"Il y a un effet de ciseau redoutable: d'un côté les instituts scientifiques ont de moins en moins de moyens et de l'autre le phénomène du changement climatique prend une telle ampleur et fait peser de tels risques sur l'humanité qu'il est primordial de mieux le comprendre, voire de l'anticiper", explique le Normand Yvon Griboval, à la tête de SailingOne.

Les océans, considérés comme le thermostat de la planète, jouent un rôle central dans la régulation et le contrôle des grands équilibres naturels du globe. "Les sciences participatives sur les océans vont se développer, c'est une évidence", conclut-il.

 

1ère campagne à l'automne

 

La première campagne OceanoScientific devrait démarrer à l'automne autour de l'Antarctique avec l'installation de ce matériel unique à bord d'un voilier de course de 16 mètres, avant un déploiement sur d'autres bateaux de course au large, mais également, dès 2017, sur des voiliers de simples plaisanciers

 

."Ce qui est incroyable avec les sciences participatives, c'est la démultiplication de l'effort d'échantillonnage et là ça peut être vraiment exceptionnel parce qu'on peut faire des choses qu'on ne pourra jamais faire en restant dans nos laboratoires", s'enthousiasme Colomban de Vargas, soulignant le faible coût de ces opérations par rapport à l'exploitation d'un navire océanographique pouvant avoisiner les 30.000 euros par jour, parfois même davantage.

 

Tara Océans précurseur

 

Un grand pas en avant dans la connaissance des océans a été réalisé entre 2009 et 2013 avec l'expédition Tara Océans, plus grand programme d'océanographie à la voile. Cependant, les échantillons de plancton récupérés lors des deux tours du monde effectués par la goélette proviennent de "seulement" 220 sites, note Colomban de Vargas, estimant que "c'est extrêmement peu pour la taille des océans" et disant compter sur les "citoyens bleus" pour faire significativement avancer l'océanographie. ,

"On s'intéresse à ce qui se passe dans un univers qu'on aime beaucoup et qu'on essaie de préserver et c'est toujours sympa de se dire qu'on met une petite pierre à l'édifice de l'océanographie", confirme Nicolas Fabbri, parti l'été dernier trois mois au-delà du cercle polaire arctique avec son épouse et ses quatre jeunes enfants sur un voilier de moins 10 mètres équipé d'un kit pour récolter du plancton.

 

© Le Télégramme 


Taxes de mouillage en augmentation à Fouesnant

 

Les 650 mouillages répartis sur le littoral de Fouesnant et dans l’archipel des Glénan voient leurs tarifs augmenter d’environ 10 % pour financer des travaux portuaires.

Les tarifs des mouillage vont être revus à la hausse dès la saison prochaine pour la commune de

Fouesnant (Finistère).

 

Pour une nuitée passée au mouillage devant l'île

Saint-Nicolas, dans l’archipel des Glénan (Finistère), les tarifs augmentent de quelques centimes à une

poignée d'euros en fonction de la taille du bateau.

Pour un bateau de 4 mètres à 7 mètres le coût de la nuit passe de 9,90 € l'an passé à 10,50 € cette année.

 

Pour une grosse unité de 10 mètres à 14 mètres, la nuit sera facturée 18 € au lieu de 16 € l'an passé.

 

Pour les mouillages le temps de la belle saison, du 15 avril au 30 septembre, l'augmentation est là aussi

d'environ 10 %.

 

Débarquement aux Glénan

Un corps-mort au port de Cap-Coz va être facturé 526 €, pour un bateau de 5,5 mètres à 6 mètres au lieu

de 492 € en 2015.

Ces augmentations, associées aux taxes de débarquement sur l'île de Saint-Nicolas reversées par les Vedettes de l'Odet, vont permettre de réaliser des travaux importants de rénovation sur les cales de Beg-Meil

et de Saint-Nicolas.

 

le Télégramme


Un vraquier grec dérouté sur Brest pour pollution marine

Le Thisseas, vraquier grec, dérouté pour pollution maritime par les autorités françaises, est toujours à Brest, où il

est arrivé le 26 février. L’avant-veille, un avion Falcon 50 de la Marine nationale en vol de surveillance des approches maritimes avait détecté une pollution volontaire du navire dans la zone économique exclusive française.

Cette pollution d’environ 40 kilomètres de long sur 50 mètres de large a été repérée à 185 milles (environ 330 kilomètres) au sud-ouest de la pointe de Penmarc’h, dans le Finistère. Parti de Saint-Pétersbourg, le Thisseas, long de

225 mètres et battant pavillon du Libéria, faisait alors route vers la Chine.

 

 

Un procès verbal de constatation a été rédigé par le commandant du Falcon 50 et transmis au procureur de la République du tribunal de Brest, spécialisé pour la répression des pollutions volontaires par hydrocarbures. Le procureur a décidé le déroutement du navire vers le port breton.

Alors que le groupement de gendarmerie maritime de Brest poursuit ses investigations, le parquet de Brest, compétent en la matière, devrait donner une conférence de presse en début de semaine pour faire le point sur l'affaire.